[First posted 18 June 2009, most recently updated13 September 2018]
ENIM: Égypte nilotique et méditerranéenne
ISSN 2102-6629
ENIM: Égypte nilotique et méditerranéenne
ISSN 2102-6629
ENiM est la première revue française numérique d’égyptologie. Elle est l’expression des activités de l’équipe « Égypte nilotique et méditerranéenne » de l’UMR 5140, « Archéologie des sociétés méditerranéennes ». Elle accueille aussi les travaux des autres membres de la communauté égyptologique internationale.
Elle publie des travaux portant sur tous les aspects de l’Égypte ancienne, de la préhistoire à la période copte.
ENiM a pour vocation de devenir un relais privilégié de la diffusion des connaissances de l’égyptologie grâce aux facilités et à la très grande accessibilité fournies par les Nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC).
ENiM est une revue entièrement gratuite et téléchargeable à partir du site de l’équipe « Égypte nilotique et méditerranéenne ».
ENiM étant une revue électronique, le processus de préparation des articles est accéléré. Leur soumission se fait directement sur le site de la revue. Le traitement éditorial achevé, les articles reçus sont immédiatement mis en ligne, au format Pdf.
ENiM est un périodique annuel composé de l’ensemble des articles successivement mis en ligne au cours de l’année, le volume annuel étant clos en fin d’année civile
ENiM 10 - 2017 (ISSN 2102-6629)
SommairePages
1-5Edwin DalinoDepuis le XIXe siècle, il est parfois avancé que le prince Mérenptah, fils de Ramsès II, aurait été grand prêtre de Ptah à Memphis à la suite de son frère Khâemouaset. L’auteur montre tout d’abord que les sources utilisées ne sont pas pertinentes, puis explique qu’un grand prêtre de Ptah étant attesté du règne de Ramsès II à celui de Mérenptah, ce dernier ne put l’être. Deux chaouabtis publiés récemment, mentionnant un grand prêtre de Ptah homonyme, ainsi que le cas de Hori fils de Ptahmès sont également abordés.Pages
7-23Mohamed Raafat AbbasLes Chardanes faisaient partie des Peuples de la mer qui attaquèrent l’Égypte pendant la période ramesside. Les pillards chardanes étaient des ennemis de l’Égypte au début du règne de Ramsès II, qui proclama sa victoire sur eux. Après leur défaite, beaucoup d’entre eux furent capturés et intégrés dans l’armée égyptienne, devenant l’une des meilleures troupes d’auxiliaires étrangers. Ils furent employés par les Égyptiens pendant toute la période ramesside. Ils servirent comme unités d’infanterie ou comme gardes du corps du roi. Les célèbres reliefs décrivant la bataille de Qadech et la bataille de Dapour au temps de Ramsès II, la guerre libyenne de Mérenptah, ou les guerres libyennes et du nord de Ramsès III, mentionnent la présence significative des unités chardanes dans l’armée égyptienne. Cet article examine et discute le rôle des guerriers chardanes dans l’armée égyptienne pendant la période ramesside.Pages
25-50Marie-Astrid CalmettesLe dessus du couvercle du sarcophage d’Ourechnefer, conservé au Metropolitan Museum of Art de New York sous le numéro d'inventaire 14.7.1b, est le support d’une représentation cosmologique unique à ce jour. L’espace délimité par le corps de la déesse Nout arc-boutée à l’image de la voûte céleste, est occupé par un immense cercle qui constitue le centre de la représentation. Il est surmonté par une figure féminine ouvrant les bras alors qu’il est soutenu par une paire de bras levés prenant appui sur une paire de jambes. Ce cercle, constitué d'un centre et de deux anneaux concentriques, représente non seulement l’Égypte et ses régions limitrophes mais aussi un espace mystérieux en relation avec l’au-delà et la régénération. L’ensemble de la représentation est, selon nous, une interprétation de la première heure du Livre du jour, illustrant la déesse Nout mettant au monde le soleil et donc le cosmos. Cette création iconographique, aux multiples niveaux de lecture, témoigne d’une conception du monde élaborée dans laquelle cosmogonie et cosmologie se rejoignent.Pages
51-88Karine Madrigal , Jean-Claude GoyonDes papiers non publiés de Jacques-Joseph Champollion-Figeac conservés à Grenoble, aux Archives départementales de l’Isère, permettent de mettre en lumière de nouvelles informations à propos de l’expédition française de 1830 envoyée à Louxor, en Égypte, pour rapporter à Paris l’obélisque donné à J.-Fr. Champollion par Méhémet Ali. Pendant leur séjour à Thèbes, les officiers de l’équipe payèrent le drogman Youssouf Kashef pour l’extraction du sarcophage de la Divine Adoratrice Ânkhnesneferibrê à Deir al-Médîna. Il fut transféré en France par les officiers, avec l’obélisque, avec l’intention de le vendre au gouvernement français qui refusa la transaction. En 1836, sans que l’on sache comment, les officiers français purent vendre le sarcophage au British Museum.Pages
89-101Jonathan MaîtrePerdus en plein désert, les bords du Nil sont un biotope prisé par de nombreuses espèces animales et végétales, amenées à coexister sur ce territoire restreint. Les plus opportunistes, à l’exemple des milans, devinrent rapidement des commensaux de l’Homme, aux yeux duquel ils représentent une figure familière du folklore animalier. Si fascinante soient-elles aux yeux des artistes de Pharaon, faune et flore sont pourtant perçues à travers le filtre de la cosmovision qui les dote d’une valeur symbolique plus ou moins forte et polysémique. Produit culturel, jusqu’où le dessin pharaonique pouvait-il être naturaliste ? Au-delà de l’identification d’un taxon précis, le renouveau des approches éthologiques de l’Histoire de l’art égyptien, permet de mieux saisir le fonctionnement du processus de sélection qui conduisent l’imagier à composer un contenu formel à l’attention de ses publics, attentifs à la réactualisation de ses mythes fondateurs.Pages
103-115Frédéric ServajeanSur l’une des parois de la tombe thébaine 143, on peut voir la figuration de deux radeaux, en relation avec le retour d’une expédition du pays de Pount. Ces radeaux ont souvent été interprétés comme des embarcations pountites. Les traditions se rapportant à la mer Rouge font de celle-ci le lieu où furent inventées ces embracations et leur existence y est effectivement attestée jusqu’à très récemment, notamment dans le sud de cette mer. Si cette figuration est incontestablement le plus ancien témoignage de l’existence de ces radeaux, ces derniers n’ont pas en revanche atteint l’Égypte en naviguant mais chargés sur les navires égyptiens revenant de Pount.Pages
117-129Julianna Kitti PaksiLe fragment C (KRI V 247, 1–8) est un grand bloc détaché qui contient huit lignes de texte provenant de la double stèle de Ramsès III à Karnak. Sa position précise a été débattue depuis les années 1950. Cet article invoque des arguments philologiques et épigraphiques permettant de repositionner le bloc au niveau de la partie supérieure de la stèle septentrionale de Ramsès III. La nouvelle lecture des lignes 7 à 14 de la stèle septentrionale – qui est présentée ici en transcription hiéroglyphique, en translittération et en traduction – respecte la cohérence de l’articulation générale de l’inscription.
ENiM 9 - 2016 (ISSN 2102-6629)
SommairePages
1-4Ahmed M. Mekawy OudaCet article propose une nouvelle lecture de l’épithète d’Ourethékaou, déesse liée au couronnement, sur un pendentif en or du Toutânkhamon conservé au musée égyptien du Caire (JE 61952), trouvé dans le petit naos doré de Toutânkhamon. L’article tente d’établir la preuve, en comparant avec d’autres attestations de l’épithète, que l’épithète royale « le bien-aimé de Ourethékaou, dame de ciel » devrait plutôt être lu « le bien-aimé d’Ourethékaou, dame du palais ».Pages
5-14Luca MiatelloDans le problème 1 du P. Berlin 6619, la dernière partie de chaque ligne est perdue. Dans cet article, j’indique les raisons pour lesquelles l’interprétation de la manière de procéder ne peut se fonder uniquement sur des raisonnements mathématiques, mais aussi sur l’expérimentation concrète d’hypothèses de reconstruction des phrases manquantes. L’analyse du texte du problème indique que les côtés d’un rectangle sont calculés avec l’objectif de montrer un cas du « théorème de Pythagore ». Une autre hypothèse, avancée au début du siècle dernier, est infirmée.Pages
15-36Franck Monnier , Alexander PuchkovLes particularités architecturales de la pyramide rhomboïdale de Snéfrou à Dahchour-Sud inspirent deux courants d’interprétation. Le premier consiste à y voir l’expression symbolique délibérée d’une dualité et, le second, des modifications en raison de problèmes structuraux survenus au cours du chantier. Cet article fait le point sur l’état de l’archéologie en y apportant des observations inédites et complémentaires. Certains détails jusqu’alors passés inaperçus, ainsi que la pathologie de l’édifice, amènent à confirmer que les bâtisseurs ont apporté plusieurs changements à leur projet, mais aussi à en saisir les raisons. Une révision complète de l’histoire du monument est ainsi proposée en guise de conclusion.
ENiM 9 – 2016
14 articles – 226 pages, 25 euros + frais de port.ENiM 8 – 2015
10 articles – 221 pages, 25 euros + frais de port.ENiM 7 – 2014
14 articles – 320 pages, 25 euros + frais de port.ENiM 6 – 2013
14 articles – 389 pages, 25 euros + frais de port.ENiM 5 – 2012
17 articles – 314 pages, 25 euros + frais de port.ENiM 4 – 2011
12 articles – 290 pages, 25 euros + frais de port.ENiM 3 – 2010
12 articles – 213 pages, 25 euros + frais de port.ENiM 2 – 2009
11 articles – 163 pages, 25 euros + frais de port.ENiM 1 – 2008
3 articles – 28 pages.Consulter ce numéro - Télécharger ce numéro au format PDF (prochainement)